J 22/28 04.07.09 Breidavik – Arnarstapi

Sous un soleil qui se voile de plus en plus, nous mettons le cap sur Brjánslaekur, où nous prendrons le ferry pour rejoindre la péninsule de Snaefellsnes.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir le trajet et apprécier plus de photos

Comme nous sommes un peu en avance, nous nous arrêtons sur une plage pour nous promener un peu. Mais les sternes sont toujours là, toujours aussi menaçants, aussi nous équipons-nous de bâtons que nous tenons au-dessus de nos têtes. Comme ça, s’ils veulent attaquer quelque chose, ce sera les bâtons, et pas nos têtes !

Le temps s’étant dégradé, la promenade est de courte durée. Au quai d’embarquement, nous allons prendre nos billets réservés à l’avance et attendons dans la voiture en regardant un film. Le ferry part à 12h15, il y a environ trois heures de traversée, avec une halte sur la petite île de Flatey. Il pleut et vente, mais l’océan n’est pas trop démonté, pas de risque pour nos estomacs !

A l’arrivée à Stykkishólmur, le soleil perce un peu les nuages. Cela crée des effets de lumières intéressants sur la chaîne de montagnes qui hérissent la péninsule. C’est à nouveau un endroit étrange, qui semble très isolé (on se croirait sur une île) et légèrement menaçant. Tout au bout se dresse le Snaefellsjökull, décrit comme le Fuji-Yama islandais. Probablement, si ce n’est qu’aujourd’hui, il est pudiquement voilé d’une écharpe de nuages ! Mais nous l’avions déjà aperçu de loin, hier, sur les falaises du Látrabjarg… Ce volcan-glacier est le point de départ du Voyage au centre de la Terre, de Jules Verne, ce qui semblait un bon choix vu l’atmosphère de mystère qui se dégage de cette région. Sous la pluie mêlée de soleil, c’est encore une nouvelle facette de l’Islande que nous découvrons ici.

Nous faisons le tour de la péninsule, avec une halte sur la plage de Djúpalón, où sont alignées les 4 pierres que devaient porter les apprentis matelots. Le seuil de qualification était à 54kg, et la plus grosse pierre pèse 154kg. Plus loin sur les galets, les restes d’un chalutier anglais, l’Epine, ayant fait naufrage en mars 1948. Des morceaux de métal rouillé tordus dispersés sur toute la zone. Impressionnant ! Nous marchons jusqu’à Dritvik pour voir les falaises de lave, rencontre de l’eau et du feu. Magnifique et tourmenté. Quelques éclaircies providentielles illuminent ces lieux balayés par les vents, juste au pied du volcan.

Enfin, nous arrivons à notre logement du jour, le guesthouse Snjofell, auprès duquel se tient un très joli petit restaurant, dans deux maisons aux toits herbeux, à l’intérieur de bois. Ambiance sympathique, et poisson du jour succulent ! Que demander de plus… une chambre confortable, ce qu’on découvre après le bon repas.