mercredi 1 juillet 2009

J17 29.06.09 Akureyri-Kerlingarfjöll

Le soleil nous gratifie de sa présence ce matin. De bon augure pour le trajet du jour qui va nous amener à Kerlingarfjöll par la route F35, décrite comme l’une des plus belles du pays. En fait, comme tout le monde, suivant les informations les plus répandues, nous voulions aller à Hveravelir, or ne faisant pas de réservations plus de 2 jours à l'avance, c'était complet, nous nous sommes donc rabattus sur Kerlingarfjoll (finalement, bien meilleure option! pour notre plus grand plaisir)

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir le trajet et apprécier plus de photos

Comme nous partons pour le centre de l’Islande, nous nous approvisionnons en nourriture avant le départ. C’est que nous nous rendons dans une région plutôt isolée (ce qui nous réjouit, d’ailleurs).
La route 1 depuis Akureyri est très belle, ça monte et descend dans des vallées montagneuses qui débouchent sur la mer en de longs fjörds. Il reste encore beaucoup de neige sur les sommets et les rivières sont gorgées d’eau. L’hiver ne semble pas si loin…et l’automne non plus, car le temps redevient vite gris et pluvieux.
Après l’indispensable pause dans une station-service, nous prenons la F35. Très vite, nous montons et nous retrouvons sur un haut plateau désertique, parsemé de quelques lacs et survolé par des nuages menaçants qui donnent une allure dramatique à l’ensemble. Très prometteur…
Au fur et à mesure de notre progression, nous apercevons au loin la calotte glacée du Hofsjökull, mise en lumière par le soleil qui tente l’éclaircie. La région est immense, désolée, des pierres et de la terre à perte de vue. Nous sommes très surpris, lorsque nous sortons de la voiture pour prendre quelques photos, de nous retrouver assaillis de petites mouches. Nous les imaginions plutôt se cantonner dans des zones plus vertes…
Nous arrivons au refuge de Kerlingarfjöll vers 17h et emménageons dans une adorable petite hutte triangulaire (Mts Kerlingarfjoll Huts) . Comme il n’est pas trop tard et que la nuit ne risque pas d’arriver, nous reprenons la route pour aller visiter l’aire géothermique située 5 ou 6 kilomètres plus loin. Mais nous devons rapidement laisser notre véhicule au bord du chemin, car la route est en très piteux état à cause des eaux de ruissellement.
Heureusement, nous atteignons en peu de temps la zone dans laquelle nous balader. Quel spectacle ! Les montagnes jaunes sont en grande partie blanchies par la neige, et des panaches de vapeur à l’odeur soufrée surgissent de chaque repli de terrain. Cerise sur le gâteau, le soleil de cette fin d’après-midi jette une lumière parfaite sur le décor, sans parler des nuages qui ajoutent une touche de contraste. C’est splendide !
Notre progression est toutefois un peu difficile. Nous descendons jusqu’à la rivière, que nous traversons à pieds nus après avoir cherché en vain une passerelle, que nous retrouvons en aval, emportée par les eaux. Sur un terrain glissant, nous sommes montés observer ces fumerolles de plus près. Nous faisons signe à deux personnes cherchant un passage pour traverser la rivière de grimper la colline pour trouver un terrain plus propice pour franchir le cours d’eau. Ce sont deux Islandaises qui profitent de quelques jours de congé. Elles nous accompagnent jusqu’à notre voiture, ce qui permet de raccourcir leur trajet d’une heure, pour leur plus grand plaisir. Au refuge, nous partageons une bonne soupe du chalet avec elles pendant qu’il pleut dehors. Ce fut une journée grandiose de par la beauté de la nature !
Minuit vingt, l’électricité est coupée, au lit !

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