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jeudi 2 juillet 2009

J 19 01.07.09 Kerlingarfjöll – Hólmavik

Levés tôt, nous entamons une longue journée de route et piste en direction des fjords du nord ouest.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour découvrir le trajet et apprécier plus de photos

Nous passons par la piste F35 (il est aussi dit que cette piste n'est pas une F, donc accessible pour les petites voitures, qu'on a croisé plusieurs fois. Sans problèmes majeurs pour eux sinon rouler bien plus lentement pour éviter les surprises du terrain), qui devient simplement la route 35 lorsque nous nous rapprochons des zones touristiques du triangle d'or.
Nous faisons un passage devant Gullfoss, où nous ne nous arrêtons pas, le temps étant tout aussi gris que lors de notre premier passage. En plus, depuis lors, nous avons vu quantités d’autres chutes d’eau !
Nous faisons en revanche une petite pause à Geysir, pour reprendre quelques photos du Strokkur. Il n’a en tout cas pas perdu son souffle !
Puis nous empruntons la route 550, qui nous fait bifurquer vers le nord en passant devant une chaîne de montagnes (cachées par la brume) et deux glaciers. Par chance, les éclaircies se font de plus en plus présentes.
La pause dîner se fait devant les chutes d’eau de Barnafoss et Hraunfossar. La première consiste en un passage étroit ajouté d'une arche dans lequel la rivière se jette avec furie. La seconde est plus originale : l’eau jaillit depuis une coulée de lave, sur plus d’un kilomètre de longueur, et tombe en petites cascades dans la rivière. On dirait que l’eau sort de nulle part, dessous la végétation. Très spectaculaire !

Nous continuons par la route 60, dans un décor montagneux superbe, magnifié par les contrastes que crée le soleil dans sa partie de cache-cache avec les nuages. Nous passons des cols, filons entre les sommets, puis traversons la mer sur une longue digue de pierre. Le relief est un peu plus doux que ces derniers jours, moins écrasant aussi, c’est agréable d’avoir une telle variété de paysages.
Pour arriver à Hólmavik, il faut franchir un dernier col. Escalader, devrait-on dire : cela monte raide, pour nous mener sur un haut plateau surprenant, avec au loin des reliefs enneigés. Un coin qui semble vraiment perdu.
Nous ne tardons pas à redescendre et à aborder le fjord, sous un très beau soleil, et parvenons au but, petit village de pêche un peu endormi. Notre logement, le guesthouse Borgabraut situé un peu en hauteur au centre du village est une maison plus bétonnée que les logements précédents, ça surprend, surtout les fissures dans les murs et une propreté qui laisse à désirer. Mais le réveil du village approche : lorsque nous soupons (dans le seul restaurant du village, le Riis), nous apprenons l’imminence d’un festival, appelé « Happy days » et créé suite à un article du New York Times d’il y a quelques années, décrivant l’Islande comme le pays le plus heureux du monde. Les rues et maisons sont décorées de bleu, un mannequin étrange couché dans une brouette est même posé sur la place en face du restaurant avec une valise sur laquelle le nom du village apparait ainsi qu'un grand cœur. Que la fête commence !


mercredi 1 juillet 2009

J 18 30.06.09 Hveravellir

Aujourd’hui nous partons découvrir un site décrit comme exceptionnel : Hveravellir, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Kerlingarfjöll, sans gués à traverser sur une piste de bonne qualité, on peut facilement rouler entre 60 et 80km/h (même plus) avec notre gros 4x4.


Petit bout de piste pour le plaisir :o)

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A l’arrivée, nous découvrons, près du refuge, la piscine thermale ainsi que, plus haut, l’aire géothermique. Couleurs dues au soufre, mares bouillonnantes, petites mares bleutées, monticules exhalant de la vapeur avec férocité, tous les ingrédients sont là !
Sur les conseils du responsable des lieux, nous entreprenons une balade de 3h en direction du cratère Strykur. Au début du parcours, nous passons à côté d’anciens dômes volcaniques. Nous avons rencontré ce genre de formations géologiques à de nombreuses reprises, c’est toujours impressionnant de voir comment la terre a été soulevée puis s’est craquelée.
La suite de la balade, sous un ciel gris, est beaucoup plus monotone et nous semble bien longue, d’autant que le chemin est parsemé de pierres, ce qui rend la marche saccadée et peu agréable. Après une heure et demie, nous touchons au but. Mais le cratère Strykur n’a rien de particulier. Nous nous trouvons un coin pour pique-niquer et nous reposer un petit moment (voire même somnoler un peu !).

Au retour, le soleil fait son apparition pour notre plus grand plaisir. Et pour nous détendre après cette marche, nous plongeons dans la piscine thermale. C’est toujours aussi relaxant, même s’il faut se méfier un peu, car l’eau qui se déverse dans le bassin est très chaude. A l’autre extrémité, un tuyau amène de l’eau froide (du moins, aussi froide qu’il a été possible de trouver par ici !) pour éviter que les baigneurs ne finissent al dente !
Nous rentrons ensuite à Kerlingarfjöll, que nous trouvons, contrairement à ce que disent les guides, bien plus exceptionnel que Hveravellir. Preuve en est qu’une petite balade digestive sur le coup de 22h permet encore d’admirer toute la région et les montagnes, plongées dans la lumière sublime du soir. Un vrai régal !

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J17 29.06.09 Akureyri-Kerlingarfjöll

Le soleil nous gratifie de sa présence ce matin. De bon augure pour le trajet du jour qui va nous amener à Kerlingarfjöll par la route F35, décrite comme l’une des plus belles du pays. En fait, comme tout le monde, suivant les informations les plus répandues, nous voulions aller à Hveravelir, or ne faisant pas de réservations plus de 2 jours à l'avance, c'était complet, nous nous sommes donc rabattus sur Kerlingarfjoll (finalement, bien meilleure option! pour notre plus grand plaisir)

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Comme nous partons pour le centre de l’Islande, nous nous approvisionnons en nourriture avant le départ. C’est que nous nous rendons dans une région plutôt isolée (ce qui nous réjouit, d’ailleurs).
La route 1 depuis Akureyri est très belle, ça monte et descend dans des vallées montagneuses qui débouchent sur la mer en de longs fjörds. Il reste encore beaucoup de neige sur les sommets et les rivières sont gorgées d’eau. L’hiver ne semble pas si loin…et l’automne non plus, car le temps redevient vite gris et pluvieux.
Après l’indispensable pause dans une station-service, nous prenons la F35. Très vite, nous montons et nous retrouvons sur un haut plateau désertique, parsemé de quelques lacs et survolé par des nuages menaçants qui donnent une allure dramatique à l’ensemble. Très prometteur…
Au fur et à mesure de notre progression, nous apercevons au loin la calotte glacée du Hofsjökull, mise en lumière par le soleil qui tente l’éclaircie. La région est immense, désolée, des pierres et de la terre à perte de vue. Nous sommes très surpris, lorsque nous sortons de la voiture pour prendre quelques photos, de nous retrouver assaillis de petites mouches. Nous les imaginions plutôt se cantonner dans des zones plus vertes…
Nous arrivons au refuge de Kerlingarfjöll vers 17h et emménageons dans une adorable petite hutte triangulaire (Mts Kerlingarfjoll Huts) . Comme il n’est pas trop tard et que la nuit ne risque pas d’arriver, nous reprenons la route pour aller visiter l’aire géothermique située 5 ou 6 kilomètres plus loin. Mais nous devons rapidement laisser notre véhicule au bord du chemin, car la route est en très piteux état à cause des eaux de ruissellement.
Heureusement, nous atteignons en peu de temps la zone dans laquelle nous balader. Quel spectacle ! Les montagnes jaunes sont en grande partie blanchies par la neige, et des panaches de vapeur à l’odeur soufrée surgissent de chaque repli de terrain. Cerise sur le gâteau, le soleil de cette fin d’après-midi jette une lumière parfaite sur le décor, sans parler des nuages qui ajoutent une touche de contraste. C’est splendide !
Notre progression est toutefois un peu difficile. Nous descendons jusqu’à la rivière, que nous traversons à pieds nus après avoir cherché en vain une passerelle, que nous retrouvons en aval, emportée par les eaux. Sur un terrain glissant, nous sommes montés observer ces fumerolles de plus près. Nous faisons signe à deux personnes cherchant un passage pour traverser la rivière de grimper la colline pour trouver un terrain plus propice pour franchir le cours d’eau. Ce sont deux Islandaises qui profitent de quelques jours de congé. Elles nous accompagnent jusqu’à notre voiture, ce qui permet de raccourcir leur trajet d’une heure, pour leur plus grand plaisir. Au refuge, nous partageons une bonne soupe du chalet avec elles pendant qu’il pleut dehors. Ce fut une journée grandiose de par la beauté de la nature !
Minuit vingt, l’électricité est coupée, au lit !