jeudi 18 juin 2009

J5 17.06.09 Pórsmörk-Dyrhólaey-Vik


Bonne surprise au réveil, il fait presque beau. En tout cas il ne pleut pas, et les nuages laissent de la place au ciel bleu.
Double clic sur l' image ci-dessous pour suivre notre parcours ainsi que les photos géolocalisées



Après le petit déjeuner, nous nous mettons en route pour une balade de deux ou trois heures, conseillée par les responsables du lieu, et qui devrait nous offrir un point de vue magnifique sur la région.

En chemin, il se met à faire assez chaud, lorsque le soleil n’est pas caché derrière les nuages. C’est plutôt agréable de retrouver des conditions climatiques pareilles. Mais rien ne dure. Alors que nous entamons une belle montée vers le sommet voisin, les nuages refont la loi dans le ciel, le vent aussi et la pluie semble faire son retour au loin…
Peu importe, car le but de l’excursion est atteint et il en valait le détour. De la pointe sur laquelle nous nous trouvons, Valahnúkur, nous voyons l’immense plaine qui file devant nous avec tous ses bras de rivières, et, à l’horizon, les immenses glaciers d’où s’écoulent une myriade de torrents. C’est comme si nous étions sur une île surélevée au milieu de ce paysage. Derrière nous, les montagnes s’enchaînent à l’infini. Et tout cela paraît tellement immense ! Pas étonnant que ce soit un des lieux préférés des Islandais…
Nous redescendons (sous une pluie légère) et arrivons (encore un coup de chance) juste au moment où un bus repart du refuge. Nous le suivons volontiers pour le voir traverser les gués. Le plus terrible, que nous avions fait en dernier hier, se prend un peu plus en amont pour pouvoir « descendre » la rivière au lieu d’aller contre elle. Le bus passe d’abord, puis c’est à notre tour. Comme conseillé par le chauffeur d’hier, nous traversons à plus faible vitesse, et tout se passe dans la plus grande facilité. Il en ira de même pour les gués suivants. Mais cela reste impressionnant tout de même. Ce ne sera sûrement pas la dernière fois….
Nous rejoignons la route 1 en direction de Vik, avec pour escale touristique le passage devant la très belle cascade de Skogafoss et ses 62 mètres de hauteur. Le déluge a repris de plus belle, et comme nous avons un peu de temps, nous restons dans la voiture en face de la chute, en espérant une éclaircie. Il faut dire que la limite avec le beau temps semble très proche, juste un peu au sud.
Le soleil finit par se montrer, timidement et très brièvement, et nous pousse à sortir pour aller voir la chute de plus près. Très impressionnante, et il se raconte que le trésor d’un colon nommé Drasi se trouve encore derrière le rideau d’eau. Nous n’avons pas le courage d’aller vérifier…
Un escalier permet d’aller admirer la chute depuis le haut. En remontant le long de la rivière, on peut apercevoir encore d’autres chutes (quelques dizaines, sauf erreur). Nous nous contentons d’en voir deux, qui sont fort belles aussi.
Lorsque nous reprenons la route, le soleil se fait un peu plus généreux. Au loin, nous voyons déjà le cap de Dyrhólaey, avec son arche de pierre au-dessus de l’océan. En fait, il s’agit d’un gigantesque promontoire sur lequel se dresse un joli petit phare. L’endroit est accessible en voiture, la suite se faisant à pied jusque de l’autre côté de l’arche, colonisée par de nombreuses espèces d’oiseaux. Nous ne nous privons pas d’y monter. La zone bénéficie du statut de réserve naturelle, dont une partie est fermée de mai à fin juin, pendant la période de ponte. Nous dominons, à l’ouest, une immense plage de sable noir balayée par les vagues. En face, quelques grands rochers sortent de l’eau, dont l’un ressemble à un ours polaire dépeçant un phoque (interprétation très libre !). Et à l’est, une autre belle plage et des pointes sortant de l’eau, en face du village de Vik, encore caché à notre vue par la falaise. Selon le guide de voyage, nous pouvons nous estimer heureux d’avoir du beau temps, car cette région est la plus humide d’Islande ! Sous le soleil, le point de vue défie toute concurrence.
Après une journée aussi bien remplie, nous ne sommes pas fâchés de n’avoir que quelques kilomètres à parcourir pour rejoindre notre hôtel, (Hôtel Dyrhólaey) situé idéalement en face de Dyrhólaey et en hauteur, ce qui nous offre un point de vue sublime sur la région et l’océan. (A noter que c'est un grand hôtel fait de containers, chambre assez spacieuse avec salle de bain, bien chauffée, sans charme mais une belle vue)  En plus, une connexion internet est disponible, ce qui permettra une petite mise à jour de notre blog, et la pêche aux informations pour savoir si, oui ou non, la région du Landmannalaugar est ouverte aux véhicules. Il faut dire que selon notre feuille de route, c’est demain que nous sommes supposés nous y rendre. Suspense…

2 commentaires:

  1. Salut,

    Nous nous sommes croisé ce matin là vers la hutte de Thorsmörk et commencions notre 2eme journée de marche vers Landmannalaugar.

    Bonne route à vous,
    nous sommes de retour au boulot

    Un couple français

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  2. Hello,
    Merci pour votre message.
    De retour au boulot aussi, avec de superbes souvenirs et de sympathiques rencontres faites pendant ces vacances :o)
    Cordialement, Moustique

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